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Mes billets doux
9 juin 2014

Quand l'organisation ne tient qu'à un fil...

Il y a des journées où l'horaire est parfaitement prévu.  Le plan de match a même été préparé la veille pour gagner du temps.  Tout est planifié au quart de tour pour s'assurer qu'on pourra tout terminer avant que le carrosse ne se change en citrouille.  Et puis, le départ nous laisse perplexe, ce n'est pourtant pas grand chose, juste assez pour nous mettre la puce à l'oreille et nous faire réaliser que ce n'est pas gagné d'avance.  On ne se laisse pas impressionnée, on se retrousse les manches, on y met plus de coeur et tout à coup... c'est la débande, on a perdu le contrôle et il semble qu'on ne pourra plus le reprendre.  Ce n'est pourtant pas si catastrophique, on a vu bien pire que ça dans la vie mais il nous semble qu'à cet instant précis, nous avons le sort du monde entre nos mains et nous n'arrivons pas à assurer sa survie.  Vous voyez de quoi je parle?  C'est une journée comme ça ici.

Tout a débuté hier soir avec ma "to do list".  J'avais une montagne de choses à faire et j'y ai fait de l'ordre pour pouvoir tout faire dans la journée: préparer du yogourt, faire des lasagnes fraîches, cuisiner une sauce aux légumes pour les accompagner, assembler la-dite lasagne pour le souper, faire cuire un gâteau qui sera décoré plus tard dans la semaine, nettoyer la salle de bain, faire le ménage de la maison, faire de la préparation de cours,  tout ça avec 3 petites bêtes dans les pattes, les tâches connexes de la vie familiale et l'envie d'aller courir au retour du travail de l'homme. 

Pourtant, dès le réveil, tout est allé de travers.  En fait, j'étais aussi fatiguée que la veille, j'avais juste envie de me mettre la tête sous l'oreille et faire comme si je n'avais plus aucune obligation ni responsabilité, dormir encore pendant 3 jours.  Évidemment, je suis passée par-dessus ce rêve un peu fou et je me suis mise au travail sachant que la liste était longue.  À 9h, je me pétais secrètement les bretelles de la tâche déjà accomplie: le lait était dans la mijoteuse et chauffait doucement en vue de se transformer en yogourt, la pâte à lasagne reposait dans le frigo attendant de passer dans le tordeur, la sauce tomate allait bon train avec les oignons prêts à être broyés et les zucchinis en train de se faire dorer la couenne.  J'avais même eu le temps de mettre la vaisselle du déjeuner dans le lave-vaisselle et les gros morceaux étaient sagement cordés sur le bord de l'évier.  Ça roulait rondement et je me voyais déjà faire la sieste avec mon bébé en après-midi!

Et puis, pouf, plus rien.  Niet.  Nada.  L'électricité venait de quitter notre maison pour une durée indéterminée.  La mijoteuse était éteinte.  Les zucchinis ont cessé de grésiller.  Mon robot semblait impuissant sur le comptoir, l'air de me dire que ce n'était pas de sa faute.  Tant pis, le ciel était bleu, aucune trace d'orage à l'horizon, ça ne pouvait pas durer éternellement, non?  Je me félicitais d'avoir retardé le moment de faire mon gâteau.  En attendant, je me suis installée pour faire mes pâtes à lasagne (encore heureux que j'aie dû me contenter du modèle manuel faute de budget!).  Trente minutes plus tard, elles séchaient tranquillement, j'étais prête à continuer où j'avais laissé... c'est à cet instant précis que j'ai perdu le contrôle.  Le temps filait et je ne pouvais rien faire de plus.  Tout était en plan dans la cuisine, je ne pouvais même pas passer l'aspirateur ou nettoyer la salle de bain.  Plus les minutes s'écoulaient et plus je savais que c'était peine perdue.  Il allait falloir que je révise mon plan de match et que j'élimine le superflux mais il fallait surtout que l'électricité revienne parce que sans elle, j'étais désespérée.  Pour compléter ma désorganisation, qui vois-je retontir à la maison pour le dîner alors que je ne savais même pas comment nourir les 3 petites bêtes déjà à la maison?  Et oui, le plus grand! 

Je vous épargne le reste de la journée.  Disons simplement que l'électricité est revenue vers midi.  Que j'ai enfin vu le bout de ma lasagne (avez-vous déjà pris une journée complète pour faire une lasagne?)  et le comptoir de ma cuisine vers 2h30.  Que j'ai laissé tombé la course n'ayant plus d'énergie à dépenser.  Que j'ai tourné les coins plus que rond dans le domaine du ménage. 

Est-ce qu'on peut remettre le lundi à demain?  Étirer la semaine d'une journée?  Dites oui!

 

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Commentaires
M
Je ne dirais pas que c'est une petite semaine mais elle est beaucoup plus agréable que mon lundi, je te le garantie! J'ai le bonheur aussi facile que ma désorganisation: une course avec mon homme hier matin pour la première fois depuis des mois, ça ma remonter le moral pour le reste de la semaine! Bonne fin de semaine à toi aussi :)
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M
Gros lundi; petite semaine! C'est ce que je te souhaite! Bonne semaine!
Répondre
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