Esprit de contradiction

L'humain est un être de contradiction, il n'y a aucun doute là-dessus. Il faut toujours trop chaud l'été, toujours trop froid l'hiver.  On a envie d'un biscuit au chocolat moelleux alors qu'on est au régime.  Quand les spm nous tombent dessus sans crier gare, on se demande ce qui nous ferait le plus de bien: les bras réconfortants de l'homme de sa vie... ou l'envoyer promener (ça, c'est moi cette semaine!).  Et les petites bêtes qu'on aime le plus au monde, ceux pour qui on donnerait sa vie... sont aussi ceux qui nous exaspèrent le plus par moment.

Parlant de petite bête et de contradiction (ou je sais, le cheminement de ma pensée est parfois complexe!), pourquoi est-ce qu'on s'attend à ce qu'un enfant sage et raisonnable puisse faire une crise à l'occasion, qu'on trouve ça normal, même banal alors qu'on s'étonne, on s'émerveille, on fête presque quand notre petite tornade reste calme pendant plus de 15 minutes?  C'est ce qui m'arrive constamment avec mon mini: il bouge sans cesse, il grimpe, il saute, il parle fort (et tout le temps), il fait des colères mais il est probablement le plus affectueux de notre meute ce qui amène souvent des comportements... surprenants!  Il est le seul qui peut passer 30 minutes juste collé au chaud dans nos bras sans jamais remuer le petit orteil pour ne pas briser ce moment magique. 

Et c'est un après-midi comme aujourd'hui, alors que l'homme de ma vie est au travail, que les 2 grands sont à l'école, que bébé fait la sieste, que j'arrive à faire abstraction de la brassée à plier et de la vaisselle sale qui envahit l'évier que j'apprécie mon rôle de maman à la maison: passer quasiment 1h seule avec mon mini, collé sous une doudou en écoutant la télévision.  Parce que moi aussi je suis pleine de contradiction (lire ceci), probablement encore plus que mes petites bêtes!