Jour 6: Animal Kingdom

Si je devais choisir mon parc préféré, un seul, je choisirais assurément Animal Kingdom.  Rien ne bat le château de Magic Kingdom, entendons-nous, mais pour l’ensemble du parc, l'histoire qui se cache derrière sa conception Animal Kingdom fût mon préféré.  Peut-être également à cause du fait que le bonheur des manèges ne dure que 3 ou 4 minutes alors qu’à Animal Kingdom, ce ne sont pas les manèges qui dominent mais la faune et la flore. Parce que c'est l'essence-même d'Animal Kingdom : les animaux du passé, du présent et de l'imaginaire!

Bon d’accord, je l’avoue, j’ai été conquise dès la sortie de l’autobus lorsque j’ai aperçu ma fleur préférée juste là, parmi les herbes.  Voir un un oiseau du paradis dans son environnement naturel, ça n’a pas de prix!

On a eu du mal à se rendre à notre premier manège parce qu’il y avait tant de chose à voir : les animaux, le spectacle de perroquet, les animateurs qui prennent plaisir à répondre aux questions de mini sans se fatiguer et surtout, notre premier vrai crocodile en terre américaine!

Dinosaur a été notre premier manège.  Un véhicule nous a amenés dans un monde pour tenter de sauver les dinosaures de l’extinction et à en juger la photo prise pendant le manège, tout le monde a adoré!  On s’est ensuite dirigé dans l’espace carnaval, à l’image de la fête foraine qui se déroulait (et encore aujourd’hui) dans ma petite ville natale à chaque été lorsque Beauce Carnaval débarquait pendant une semaine avec ses manèges et ses jeux pour gagner des toutous!  On a d’abord fait un tour dans le Triceratop Spin (identique à Dumbo) à la demande générale et du haut du manège, on a pu voir l’arrivé de Donald Duck.  Les enfants ont voulu jouer à des jeux d’adresse (qui ne sont pas inclus dans le coût du parc!) et Fifille a gagné un toutou au grand déplaisir de ses frères!

On a ensuite continué du côté de la section Asia.  Les manèges étant plutôt turbulents, on a sauté notre tour, mais on en a eu plein les yeux avec la vue sur le lac, les gibbons qui se déplaçaient au-dessus de nos têtes, c’était magnifique!

 

On s’est ensuite rendu du côté de la section Africa et on a pris le train pour se rendre à Rafiki’s Planet Watch.  Pendant la balade en train, on peut voir l’arrière-scène, celle qui n’est pas spectaculaire mais qui est essentiel dans un parc avec des animaux : l’endroit où on peut s’en occuper, les garder en quarantaine, où on garde tout le matériel nécessaire pour s’occuper d’eux et de leur environnement.  On peut également voir quelques animaux pour enfin arriver dans la section conservation du parc.  Tout au long du sentier, on peut en apprendre davantage sur la façon dont on peut aider à préserver l’environnement des animaux dans notre propre cour.  C’est là également qu’on a appris l’existence du carnet des explorateurs.  Un Cast Member remet un carnet de plusieurs pages aux enfants et quand il complète une activité, ils obtiennent un écusson (autocollant) comme Russell dans le film Up!  Les activités se trouvent un peu partout à Animal Kingdom et c’est parfait pour garder les enfants actifs et à l’affût.  On a reçu le carnet et on a fait l’activité sur place : la chasse aux petits insectes (en plastique heureusement parce qu’il y avait une tarentule parmi eux!) qu’on devait trouver dans le décor.

C’est la seule activité que les enfants auront complété dans le parc parce qu’on avait tellement de choses à voir et à découvrir qu’on ne pouvait pas tout faire, mais juste pour ça, j’aimerais y retourner et faire le carnet en entier!

Le bout du sentier, on a découvert l’espace Affection.  On y allait pour prendre une petite collation, mais deux animateurs sont arrivés avec un serpent et on a assisté à la présentation qui a fasciné l’aîné qui s’est laissé tenté par Sam le boa. 

   

Mini a eu envie d’aller dans le petit parc juste à côté pour voir les chèvres, les lamas et surtout discuté avec les animaliers qui s’occupaient des sabots d’un âne et qui se sont fait un plaisir de tout lui expliquer.

À notre retour dans le parc (parce qu’on a vraiment l’impression d’en sortir quand on prend le train pour Rafiki’s Planet), nous avons eu la surprise de tomber sur un régime de bananes!  Ce n'est sans doute pas impressionnant pour ceux et celles qui vont dans le sud l'hiver, mais il faut se rappeler que c'est notre premier voyage et qu'on ne s'attendait pas à voir des bananiers à Walt Disney World!

On s’est dirigé vers l’ouest pour aller voir l’univers fantastique de Pandora.  Quand les plans d'Animal Kingdom ont été dessinés, la partie imaginaire devait être un monde de licorne et de dragon.  Les fonds ayant manqué, le camp Mickey et Minnie a été construit en attendant de pouvoir faire mieux.  C'est la sortie du film Avatar qui allait finalement inspiré la création de la partie imaginaire! Même pour Disney, on dirait que rien n'arrive pour rien! Quand on arrive à Pandora, on atterrit dans un monde complètement surréaliste, mais la végétation est si bien intégrée à la végétation existante que ça en est extrêtemement réaliste.  En fait, on oublie que c'est un monde imaginaire et a l’impression qu’on en fait partie.  Malheureusement, comme il est récent, les files d’attente pour les 2 manèges sont interminables et notre FastPast était à l’heure du souper.

Comme il nous restait un peu de temps avant le dîner, nous sommes allés voir le spectacle It’s tough to be a bug.  La salle se trouve carrément sous l’arbre emblématique d’Animal Kingdom et on peut voir de près quelques-uns des 325 animaux sculptés sur son tronc.

Le spectacle est présenté comme étant un film en 3D, moi, je dirais plutôt que c’est un film en 5 sens!  En dire davantage changerait complètement l’expérience de ceux qui iront le voir alors je vais me taire.  Je peux toutefois dire que vous serez surpris jusqu’à la toute dernière seconde!  On a tellement ri et crier tous les 6, on a adoré (je sais, je dis ça à chacune des attractions, mais c’est la vérité!).

Il était ensuite l’heure de se diriger vers l’entrée du parc parce que nous avions une réservation au Rain Forest Café (où les 2 plus petits en ont profité pour s’acheter un chandail souvenir).  Le restaurant m’a beaucoup fait penser au tout premier, le T-Rex, mais sous le thème du safari.  On a l’impression d’être assis dans la jungle où se balance des singes mécaniques et les tigres rugissent de temps en temps.  On manque de yeux pour tout voir!  Le menu est plutôt du type carnivore ce qui a plu à ma gang!

Alors qu’on reprend notre marche pour retourner dans le parc, on remarque le fourmilier qui se promène doucement près du sentier dans un espace qui l’empêche de se mêler aux visiteurs évidemment!  C’est une des choses que j’ai apprécié à Animal Kingdom : ils ont travaillé fort pour créer des environnements et des barrières naturels pour assurer le bien-être et la sécurité à la fois des visiteurs et des animaux.

On remarque également l’existence du Discovery Island Trail qui nous permet de voir des animaux tout autour de l’arbre : des flamands, des loutres, des poissons, plusieurs sortes d’oiseaux, on a pris le temps de les admirer.

En route vers notre 2^e FastPast de la journée, l’homme s’est installé à l’ombre avec l’aîné et le cadet, mais Mini, Fifille et moi avons eu envie de faire les premiers mètres du Gorilla Falls Exploration Trail, un sentier où on pouvait voir, entre autres, des singes.  Puisque le sentier ne me semblait pas très long, on a continué à marcher pour découvrir les zèbres, les okapis, les araignées, etc.

Petite anecdote au passage : nous sommes arrivés devant une grande vitre nous permettant de voir la famille de gorilles.  Ce qui me semblait être le papa était à 2 ou 3 mètres, nous regardant d’un drôle d’air et pour attirer l’attention de mini qui commençait à trouver la marche longue, je lui dis : « Regarde, papa a décidé de venir nous rejoindre jusqu’ici! »!  Il se demandait bien de quoi je parlais alors je lui ai pointé le gorille en lui disant qu’il lui ressemblait drôlement avec tout son poil!  Là où ça devient drôle, c’est qu’il y avait un québécois juste à côté qui avait tout entendu et qui a éclaté de rire en disant que ce n’était pas très gentil pour mon homme ça!

Comme quoi il vaut mieux faire attention même dans le sud des États-Unis, parce qu’il y a toujours un francophone qui peut entendre!

Nous sommes ensuite allés au Kilimanjaro Safari.  Malgré les FastPast, ça a pris une bonne demie-heure avant qu’on puisse monter à bord de la jeep géant et haut sur pneus. C’est la seule attraction où nous n’étions pas sur des rails, mais bel et bien conduit pour une guide qui nous parlerait des différents animaux qu’on allait rencontrer.

Mini, Fifille et moi, on a vite réalisé qu’on passait derrière le sentier des gorilles qu’on venait tout juste de faire et qu’on pouvait voir l’autre côté de la scène!  Puis, la jeep s’est dirigée dans la savane où les animaux sont en liberté et peuvent se promener sur le sentier que suit le véhicule.  Nous aurions pu flatter quelques girafes si nous avions tendu la main et nous avons dû attendre qu’un taureau pineywood aux cornes immenses veuille bien bouger ses fesses de la route.  Comme il semblait vouloir brouter son bosquet encore un moment, la guide s’est mise à chuchoter qu’on allait tenter de le contourner calmement.  Je sais bien que les guides ont l’habitude et les taureaux en ont vu d’autres, mais c’est tout de même impressionnant et personne ne prend le risque de parler pour le tester!

 

Après le safari, plus personne n’avait d’énergie.  Il faut savoir que c’est le parc où nous avons le plus marché soit environ 10 km.  On a donc pris le chemin de l’hôtel avec la folle envie de manger une collation et de s’étendre à l’air climatisée!  Est-ce que j’ai mentionné qu’il a fait terriblement chaud pendant notre séjour à Orlando?

Les 3 plus petits et moi avons enfilé nos maillots de bain alors que l’homme et l’aîné retournaient à Animal Kingdom pour profiter de la FastPast au Na’vi River Journey, un manège du monde de Pandora.  Ils ont pu profiter du décor à leur goût, savourer leur plaisir sans l’impatience des plus jeunes.

On s’est ensuite tous rejoints au restaurant de l’hôtel pour notre dernier souper.  On a découvert qu’on pouvait commander une pizza bien assez grande pour 6, des pains à l’ail et une salade césar en échange de 2 crédits Quick!  Ça a fait le bonheur de tout le monde et on a utiliser des crédits pour apporter des croissants et des muffins qu’on pourrait manger le lendemain à l’aéroport puisqu’on devait se lever à 2h30 du matin.  La navette de l’hôtel viendrait tous nous chercher à 3h.

En soirée, l’homme et moi sommes allés visiter la boutique chacun notre tour pour acheter quelques souvenirs : un chandail pour l’aîné, la tasse de Chips que je voulais tant, et surtout, pour utiliser tous les crédits repas qu'il restait.

Malheureusement, le système informatique relié au plan repas était en panne ce soir-là, on devait donc faire les calculs nous-mêmes avec ce qui avait été utilisé au souper et s’assurer de ne pas dépasser au risque de se voir facturer à notre retour.  On a donc joué de prudence et on a sans doute perdu quelques crédits au bout du compte.  Mais on a quand même pu ramener un beau butin de sachets de friandises et de grignottines qu’on mange tranquillement depuis presque un mois en souvenir de nos vacances magiques!

** N'attendez pas de billet sur notre retour, je suis dans le déni le plus total!  D'ailleurs, malgré les 7-8 degrés à l'extérieur et le chauffage inexistant au bureau, je suis allée travailler en capris et en sandales pendant les 2 jours suivant notre retour en m'imaginant les palmiers au-dessus de ma tête et un petit lézard sur le mur de mon bureau!