Mes Billets Doux a eu 5 ans!

Quand j’ai mis mon humilité de côté et j’ai osé me lancer dans l’écriture d’un blogue destiné à être lu et partagé, je l’avoue, j’ai douté pouvoir intéresser les gens seulement par avec mes mots.  Si on m’avait dit que des francophones de partout prendraient le temps de lire un billet ou deux (un peu plus de 32,500 visiteurs pour être plus précis), laisser un petit commentaire, je n’y aurais pas cru.  Si on m’avait dit que cet exercice d’écriture pourrait me permettre d’écrire sur des blogues « grands publics », j’aurais éclaté de rire.  Je ne parle même pas du fait qu’il pourrait me donner la confiance dont j’aurais besoin pour sauter le pas et publier mon premier livre.

Et pourtant, cinq ans plus tard, c’est 322 billets doux qui ont été publiés (au moins le double écrits, mais jetés à la corbeille!) sur des sujets qui m’intéressent au plus haut point.  Qu’ils aient une intention réflexive, politique ou encore simplement ludique, chacun a dû passer les tests du : « est-ce que ce billet me représente » et « est-ce que ça vaut la peine qu’il soit lu ».  C’est également 711 photos qui ont été prises sans la prétention d’être photographe, mais simplement pour avoir la fierté de dire que le contenu est original (et simplifier l’aspect légal des droits d’auteur!).   

Quand je regarde la page d’accueil de mon blogue, je gonfle ma poitrine de fierté bien malgré moi, parce que je suis tellement fière de dire que c’est MON blogue!

Au-delà du blogue, Mes Billets Doux est également une page Facebook suivie par plus de 200 personnes qui y suivent la publication des nouveaux billets, mais surtout un endroit où j’ai du plaisir à faire connaître les entreprises, les produits, les personnes qui m’allument.  C’est également une page Instagram où plus de 300 personnes suivent notre quotidien bien banal, nos voyages et les réflexions qui viennent avec les clichés.  C’est également une page Pinterest suivie par une centaine de personne et où 8,500 autres s’arrêtent le temps d’un clic à chaque mois. 

Mais surtout, c’est ma petite place à moi où je peux écrire en toute liberté, prendre le temps d’aligner les mots les uns après les autres pour mieux me comprendre moi-même.